Goodbye Ivan a commencé la musique en 1991 en tant que batteur dans des groupes de post-punk, new wave et grunge. Il est maintenant batteur, pianiste, guitariste, bassiste et chanteur autodidacte. Après avoir passé 10 ans à vivre et travailler à Brooklyn, NY, puis à Bruxelles, il est revenu à Genève en 2020, juste au début de la pandémie. En tant que multi-instrumentiste, Arnaud Ivan est impliqué dans divers projets créatifs, travaillant avec d’autres musiciens, ainsi qu’avec des peintres, des cinéastes, des danseurs, des performeurs visuels et des développeurs d’installations sonores artistiques, apportant son identité musicale propre à chaque projet. 

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Le corpus de POL est tentaculaire. La musique électronique est son barycentre, mais il transcende les barrières des genres, des modes d’expression et des identités. Le mouvement primordial de POL est à chercher à Genève, au début des années 1990. Au sein du collectif MXP, il pose alors les fondations de la scène électronique du bout du Léman. C’est là, et à ce moment, que se forge son esthétique originelle : un martèlement electro, mais donné avec des outils sombres. POL invente certes des machines à bouger, mais ce qu’elles mettent en mouvement, ce sont, tout autant que les hanches, les neurones. L’Angst et les moyens de la sublimer par un alignement de rythmes et de motifs. Mais aussi la volonté pure de recherche sonore, par exemple lorsqu’il revisite Steve Reich avec Drumming By Numbers, ou le Rousseau compositeur via JJRMX. Un coup d’œil à sa discographie montre à quel point l’esthétique de l’urgence qui est celle de POL se coule avec naturel dans des propositions adjacentes. Aeroflot, avec Goodbye Ivan, fait dans une forme d’electropop lustrée, aux harmonies zénithales. Shokogun promeut un hip hop à la fois rupestre et surréaliste. Avec Tout Bleu, il produit les compositions de Simone Aubert – un objet inconnu, entre noise, chanson et transe. Enoia est un générateur d’ascensions ambient. POL traverse d’autres frontières encore, au-delà de la musique considérée comme objet en soi : ses créations se sont retrouvées dans le cinéma, il compose pour la scène (en collaboration avec des chorégraphes) et réalise des installations sonores et audio-visuelles. 

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Audrey Vigoureux commence le piano dès l’âge de huit ans au Conservatoire d’Aix-en-Provence, au sein duquel elle obtient une médaille d’or après sept ans d’études. Elle poursuit son apprentissage au Conservatoire régional de Nice, au Conservatoire supérieur de musique de Genève (diplôme de soliste avec distinction, Prix Adolph Neumann de la ville de Genève, Prix Dumont et Prix Filipinetti) et au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (diplôme de formation supérieur, premier prix de piano mention très bien, premier prix de musique de chambre). Elle se perfectionne aussi auprès de grands maîtres (András Schiff, Charles Rosen, Bella Davidovitch, Joseph Kalichstein, Dominique Merlet, Jean-Claude Pennetier), et reçoit de nombreuses distinctions (Prix de la fondation De Agostini, premier prix Yamaha Europa, Prix de la fondation Kiefer-Hablitzel, Prix de la fondation Ernst Goehner). Dès ses débuts, elle est invitée à se produire à l’occasion de nombreux concerts aux quatre coins du monde, en récital ou en soliste avec orchestre. Elle enregistre en février 2014 son premier disque solo Bach, Beethoven – Quasi una fantasia, sur le label Evidence, sous la direction de Nicolas Bartholomée. À la suite des liens tissés avec des musiciens de différents horizons (jazz, contemporain, électronique), elle crée en 2010 à Genève le festival de musiques plurielles Les Athénéennes.