Jeudi 22

Vendredi 23

Samedi 24

Dimanche 25

Jeudi 22 septembre

17:00 | Ouverture du Festival

Inauguration

19:00 | Pierrine Poget & Pierre Wazem

Texte/dessin

C’est une invitation au voyage. Tant par les mots et les évocations empreintes de réalisme de Pierrine Poget que par les dessins aux traits acérés et doux tout à la fois de Pierre Wazem. Une rencontre inédite où mots et images croisent dans le même espace deux formes narratives d’un récit subtil.

© David Wagnières

Pierrine Poget est née à Genève en 1982. Auteure, poète, elle publie depuis 2013 des textes courts et fragmentaires : poèmes, carnets, essais.

Elle a dessiné, peint, regardé les peintres, aimé le cinéma, la radio, le son, et fait usage de l’écrit comme d’une mine de plomb, d’un micro, de ciseaux ou de colle.

Fondations (Empreintes, 2017), a reçu le Prix de poésie C-F Ramuz. Warda s’en va. Carnets du Caire (La Baconnière, 2021), figure dans la sélection du Prix Medicis Essai 2021.

 

 

© Aloys

Né à Genève en 1970, Pierre Wazem publie ses premières bandes dessinées dans des fanzines locaux, avec succès. Depuis, scénariste et dessinateur, il alterne albums personnels et collaborations en tant que scénariste, improvise des concerts dessinés, illustre des films d’animation, des livres pour enfants, dessine dans la presse, expose un peu partout dans le monde, gagne de nombreux prix. Il enseigne et transmet son énergie et son art à qui veut l’entendre. Sa trentaine de bandes dessinées est traduite dans une dizaine de langues.

Il travaille depuis à peu près toujours aux studios Lolos, à Carouge, près de Genève et ce, à jamais.

20:15 | Lisette Lombé

© Barbara Buchmann Cotterot

Lecture/slam

« J’écris, debout, entourée de cracheuses de feu, de contorsionnistes et de lanceuses de couteaux. J’écris pour les vivants, dans une langue qui s’adresse aux derniers rangs. » Ainsi s’ouvre le recueil Brûler, brûler, brûler, dans lequel les mots sont malaxés, façonnés comme de la matière et déjà habités par la voix. L’écriture puissante et viscérale de Lisette Lombé puise dans le réel et la vie quotidienne – la sienne et celle de touxtes les minoriséxes – pour dire et dénoncer le racisme, le sexisme et les injustices de tous ordres. Une poésie à la rage communicative, qui ébranle et met en mouvement.

 

Artiste plurielle, passe-frontières, Lisette Lombé s’anime à travers des pratiques poétiques, scéniques, plastiques, militantes et pédagogiques. Ses espaces d’écriture et de lutte s’appuient sur sa propre chair métissée, son parcours de femme, de mère, d’enseignante. En découlent des collages, des performances, des livres, des ateliers, passeurs de rage et d’éros.

https://www.lisettelombe.com

https://www.facebook.com/lisette.lombe

21:30 | Julia Widmann, Léo Gilliard et Aurélien Batondor

Lecture/musique

Entrer dans l’univers de Julia Widmann, c’est franchir le seuil d’un nouveau monde. Artiste visuelle autant qu’écrivaine, Julia tisse ses textes comme autant d’œuvres d’art, offrant à l’auditeur diverses pistes de lecture qui s’enchevêtrent au fil de la narration. Voix éclairante et profonde, elle partage cet instant d’intimité aux Bains en lecture avec Aurélien Batondor et en musique avec Léo Gilliard.

 

Julia Widmann (1992) vit et travaille à Lausanne. Après une formation en architecture, elle s’oriente vers l’art plastique, principalement au travers d’installations. Elle travaille alors différents médiums allant du collage à la peinture.

La pratique de l’écriture l’accompagne depuis son enfance et c’est à travers la scénographie que la place des mots revient en force. Les notions de spatialité et de mouvement l’engagent dans une écriture liée au corps et aux émotions. S’interrogeant sur nos façons de raconter et se raconter, les mots deviennent matières et jouent avec les sons, laissant à chacunxe la place d’y déposer son récit.

https://juliawidmann.ch

https://www.instagram.com/juliawidmn/?hl=fr

 

Léo Gilliard (1989) est un musicien, multi-instrumentiste suisse, originaire de la région de Vevey. Il collabore avec des artistes et projets interdisciplinaires, impliqué principalement dans la composition musicale et le traitement sonore, ce qui lui a permis de développer une pratique artistique libre, large et exploratoire.

Sa démarche s’inscrit dans un amour de la musique analogique, qu’elle soit instrumentale ou électronique, à la recherche de textures aux reliefs profonds faisant ressortir le grain propre à l’instrument ou la machine utilisée.

 

Aurélien Batondor (1989) vit et étudie à Lausanne. Après des études en histoire de l’art et en communication, il renoue avec son rêve d’enfant et entame un cursus de théâtre à l’école supérieure des Teintureries. Avide d’orienter sa pratique artistique autour de projets collaboratifs et poétiques, c’est tout naturellement qu’il se lance dans ce deuxième projet avec les artistes Julia Widmann et Leo Gillard, où sons et sens se font écho, se répondent et se mêlent.

https://www.instagram.com/batondora/

https://teintureries.ch/personnes/etudiants/classe-2023/aurelien-batondor/

En continu

Collectif Volume

Installation sonore

Le Collectif Volume vous invite à écouter treize nouvelles créations sonores qui utilisent les textes des auteurices de l’Epître. Les pièces foisonnent d’identités et de personnalités variées qui se mêlent les unes les autres pour des œuvres collectives. Non seulement les auteurices des textes, mais aussi les voix des comédienxnes, ainsi que les créateurices sonores ou musicales. Les pièces s’écoutent au casque, pour une expérience intimiste.

 

Donner à entendre la littérature sous d'autres formes :

Volume est un collectif de dix artistes qui transforment les textes de L'Epître (la revue de relève littéraire fribourgeoise) en pièces sonores. Par ce procédé, les textes prennent des sens nouveaux, les sensibilités de l'auteurice et du·de la créateurice son se mêlent pour des résultats surprenants ! Une première série de créations a été présentée à l’occasion du Salon du Livre Romand, et le collectif présente désormais une deuxième volée.

Ecoutez ! Dans 6 cabines des Bains

Pièces sonores/podcasts

Des pièces initiées par Héros-Limite, Art&Fiction, et Les Parleuses

 

Cabine 1 – Héros-Limite
L’hiver est là de Philippe Ciompi, sur des poèmes d’Anna Akhmatova

Là où l’on considère les artistes des mots comme des maux à combattre, a fleuri l’œuvre d’Anna Akhmatova, poétesse russe (1889- 1966), qui publie à 23 ans son premier recueil Le soir. Succès immédiat. Et le début d’une œuvre qui deviendra de plus en plus sombre sous le pouvoir stalinien. Ici, ses poèmes de jeunesse sont dits en russe par trois générations de femmes, repris en français, puis conclus par la voix d’Akhmatova elle-même.

Voix française : Marie Totman
Voix russes : Aglaé Berset, Sasha Fomina, Marfa Indoukaeva
Archive sonore : Anna Akmatova

 

Cabine 2 – Héros-Limite
L’infralyrique d’Adrien Kessler, sur un texte de Muriel Pic

Plongée dans l’Argument du rêve de Muriel Pic, voyage entre les corps et les ombres. Par métaphores, « sauts dans l’étrange, enjambements vers l’ailleurs », l’auteur nous dit : Je rêve, donc je suis.

Voix : Muriel Pic

 

Cabine 3 - Les Parleuses
Audre Lorde (1934-1992) par Gerty Dambury, séance 18

Pour en finir avec une histoire de la littérature sexiste, chaque mois, les Parleuses organisent une séance de bouche à oreilles pour propager le matrimoine littéraire. Chaque séance s’articule autour d’un atelier d’écriture, d’un atelier de lecture par arpentage et d’une performance inédite : l’enregistrement d’un podcast. Lors de cette 18e séance, qui s’est déroulée le 28 octobre 2021 au Tambour avec la maison de la poésie de Rennes, la poétesse Audre Lorde était mise à l’honneur par l’autrice et metteuse en scène Gerty Dambury.

 

Cabine 4 – Les Parleuses
Sei Shōnagon (965-1013) par Laura Vazquez, séance 16

Pour la séance 16, c’est Sei Shōnagon, femme de lettres japonaise, qui est mise à l’honneur par la poétesse Laura Vazquez.

 

Cabine 5 - Art&Fiction
C’est quoi déjà ? Nisson par Gaël Bandelier et Alain Freudiger

Pièce de poésie podcastique pour deux voix, écrite à quatre mains. Une pièce collage faite d'échos cycliques qui s'entrechoquent, résidus de récits qui se logent dans les interstices poétiques sonores. Un fil de texte déroulant ses sons et ses sens, s'orchestrant dans la tête de qui l’écoute.

 

Cabine 6 - Art&Fiction
Juke-box, extrait tiré du FlynnZine #3 par Flynn Maria Bergmann

Elle. Lui. Un bar. La nuit.

On la connaît tous cette histoire. Cette histoire de désir à la con qui nous fait voyager. Dans la tête. Et le corps. Et le corps du langage au bout de nos langues.
Entre les flammes de l’équateur et les sillons humides d’un 45 tours oublié.
Nouvelle vague. Nuit sprayée. Nova lingua en lambeaux. Elle, on s’en fout. Lui, pareil. Ce ne sont pas les personnages qui comptent. Ni les villes visitées, ni les gestes amorcés. Ni même le désir. Juste la poésie.

Voix : Catia Bellini et Flynn Maria Bergmann
Musique: Maxence Léonard

La Librairie du Festival
La librairie du Festival accueillera, en plus des textes de chacunxe des artistes invitéxes, des œuvres sélectionnées par la librairie La Bergerie avec les éditions Ypsilon, Les Lisières, Harpo &, Chemin de fer, La Barque, L’Arche, Draw-Draw, L’Œil d’or, éditions Vuiton et Eric Pesty éditeur pour la France ; la Baconnière, L’aire, éditions d’En bas, Art&fiction, Samizdat, Héros-Limite, Encre Fraîche et éditions des Sables, pour la Suisse ; et les revues de L’Ours Blanc, La revue des Belles Lettres et Po&sie, Catastrophe, et La Barque dans l’arbre.
Passage indispensable du festival, iels seront présentxes tout du long du festival pour nous proposer des textes de poésie enrichissants et importants.