Avec ou sans rendez-vous !
Samedi 28, 14h00-18h00 : avec Jean-Louis Johannides.
Dimanche 29, 14h00-18h00 : avec Claude Thébert.
Formé comme comédien, Jean-Louis Johannides a commencé à réaliser des projets dès 2007. Il est attiré par des textes qui mettent en jeu la place de l’homme dans l’univers et questionnent son rapport à l’environnement, au non-humain, à l’espace et au temps. Des récits d’aventures aux écrits anthropologiques, il cherche tout ce qui peut nourrir un regard aigu sur le monde. Son désir de mettre en chantier sa pratique l’a poussé à entreprendre le Master en Mise en Scène. La remise en question provoquée par cette traversée, plus que de conforter une manière de faire, a ouvert davantage d’espaces potentiels de création. Pour autant, il s’est éloigné de la narration pour investiguer un travail de plateau ajointant des hétérogènes et mélangeant les niveaux de jeu. Le son reste un dénominateur important dans son travail, et la porosité des éléments lui importe.
Né en 1947, Claude Thébert suit une formation de comédien à l’École Grotowsky. Il devient comédien permanent au Théâtre Populaire Romand dès les années 1970. Jusqu’à 1985, il participe à plus de 40 spectacles en Suisse, en France, Belgique, Allemagne, Italie, Tunisie et au Mexique, jouant dans des pièces tant classiques que contemporaines. Il s’installe à Genève en 1985 et travaille comme comédien indépendant, jouant en Suisse, France et Belgique avec nombre de metteurs en scène : Jean Liermier, Claude Stratz, Jean-Louis Hourdin, Philippe Sireuil, Denis Guénoun, Philippe Morand, J. Voeffray et A. Vouilloz, Michèle Fouchet, Michel Voïta… Il fonde le Théâtre du Sentier avec Anne-Marie Delbart et Gilles Lambert en 1993. Il crée plusieurs spectacles de Robert Walser, Emmanuel Bove, Heinrich von Kleist, Hugo Loetscher, S. Corinna Bille, Georges Haldas, Jacques Probst, Jean-Marie Piemme, Thomas Hürlimann Amélie Plume, Jacques Probst, Christophe Gallaz, Antoine Jaccoud, Anne-Lou Steininger. Plus récemment, Je ne sais pas où je vais, mais j’y vais, j’y vais…, Hommage à Omar Khayyam, La Vie errante de Yves Bonnefoy, le Bal à la sauvette, La Valise rouge, et Perdre le nord en 2016. Depuis 1998, il donne des lectures publiques dans la rue, les cafés, les librairies, les bibliothèques, les galeries d’art, les musées, les écoles, les théâtres, des caves, des parcs, etc.